Lifefolio V3.7/2024

Dimensions orga-tech de la capacité à innover

Le génie qui avait de la bouteille

Puisque l'espoir était structurel dans la mesure où la clé de l'énigme restait solidement ancrée dans une matrice originelle qui s'offrait au démantèlement, que ma différence s'imposait comme la solution à son propre problème, et que cette systémique embarquée me faisait immanquablement abréagir dans le bon sens, celui de la sortie d'une condition inacceptable, je me situais (recentrais) clairement au-delà de la norme. Une dimension hors-norme parfaitement légitime, bien que paradoxale, et en ce sens légale, car extrapolable au groupe en termes d'intérêt général (ce que le sectarisme fait à une personne, il le fait à tous). À partir de ce constat aussi inévitable qu'inextricable, il ne restait finalement plus qu'une question de statut à formuler, puisqu'en tant que génie auto-expulsé de sa propre bouteille, je souffrais avant tout d'un réel problème de reconnaissance.

Cette singularité initiale le long de la ligne de mire oedipienne allait mettre en relief, dans le sens de la consolidation et de la révision, toutes les connaissances pré-cognitivement acquises depuis le bac (c'est-à-dire en toute subconscience de cause) sur cette double problématique du droit d'auteur et de l'indépendance de la recherche, ainsi que sur les formes juridiques sensées encadrer cette dernière pour pouvoir la garantir. Considérant que toutes les formes d'organisation existantes dont j'avais connaissance étaient le fruit d'un temps d'avant l'internet, la faille sectaire s'agrégeait dans mon esprit en un trou noir macro-économiquement béant, sur lequel seul le principe de la franchise (dans tous les sens du terme) était susceptible d'exercer un effet contraire.

Le caractère bien réel de cette faille que je remontais à contre-courant allait se confirmer d'un transfert de dispositif à l'autre. De l'ANPE avec ses Assedic (2001-2003) à la CAF avec son RSA (2006+), en passant par la CPAM et ses indemnités journalières (2004-2006), le système se révélait totalement auto-gangréné par l'exploitation sectaire d'une illusion oedipienne qui n'a qu'un seul effet, pernicieux de surcroît, celui d'exacerber les antagonismes: public contre privé, hommes contre femmes, jeunes contre vieux, gauche contre droite, France d'en haut contre France d'en bas, riches contre pauvres, open source contre propriétaire, ouvert contre fermé, océan rouge contre océan bleu etc. Un conflit d'intérêts systémique dont personne ne peut sortir vainqueur, ou alors à très court terme: le temps que le sectarisme récolte les fruits.

Avec en tête une triple exigence de polyvalence, de flexibilité et d'évolutivité matricielle propre à mon instinct surnaturel du systémique (c'est-à-dire de claustrophobe qui s'ignore encore), j'ai employé le temps de cet exil dans l'empire du milieu à protocoler l'incomplétude des dispositifs publics que j'étais contrainte de traverser, autant qu'à l'examen minutieux des modes d'organisation du secteur privé, pour rapidement arriver à la conclusion que le sectarisme est au privé ce que le renseignement est au public: l'autre rouage d'un même engrenage dysfonctionnel qui alimente la dynamique sectaire au détriment de tous, c'est-à-dire jusqu'au point de bascule à partir duquel le système génère plus de problèmes qu'il n'est capable d'en régler. De l'intérim à la franchise, en passant par le télétravail indépendant, le portage et l'auto-entrepreneuriat, un même constat s'imposait: l'internet n'a aucune forme juridique dédiée à son hyper-spécificité. C'est cette lacune, trop souvent sectairement exploitée dans le sens du délit d'initié (passe-droit), qui a motivé le développement de ma franchise web de droit d'auteur (garde-fou) qui, du fait de son étanchéité conceptuelle, est imperméable à la contrefaçon, et en ce sens, assimilable à un véritable secticide.

Cet audit psychanalytique permanent le long de l'interface unaire allait avoir pour triple effet émancipateur de libérer le bouc-émissaire culturel de "l'hyperbox" des accusés, de faire la lumière sur notre dénominateur commun, cette mémoire de la matrice originelle qui nous fait (re)naître, et chemin de croix faisant, de m'inspirer le développement stéréoptique d'un processus d'incubation virtuel réellement universel.

L'étude de faisabilité préalable à l'implémentation de ce processus allait quant à elle poser les bases du démantèlement conceptuel futur (au sens psychanalytique de "undoing") de toutes les aberrations sur lesquelles le système capitalise dès la conception de chaque individu. Une déprogrammation sensée se traduire, sur le plan cognitif, par une migration de logique d'une évaluation (dys)fonctionnelle de notre potentiel à une approche neuroplastique de ce dernier, c'est-à-dire par un changement de paradigme (saut de valeur) sans lequel l'effet de capitalisation corrective ne pourrait pas opérer; ce qui équivaut, en termes socioéconomiques, au passage d'une économie de l'information limitée à une pratique de l'infotainment et de l'edutainment découlant de l'observation, dans laquelle l'information est une matière première sujette à interprétation autant qu'à spéculation, donc manipulable dans le sens du passe-droit, à une économie du savoir maîtrisant la pratique de l'hypertainment dans le sens du garde-fou, dans laquelle le produit fini est un retour d'expérience d'auteur·e web qui servira de fondement pour le développement de nouvelles solutions.

C'est sur ce nouveau cadre conceptuel de capitalisation matricielle par la formule que reposera la spectroscopie NetPlusUltra® des connaissances de l'Humanité…à condition que chaque internaute fermement décidé·e à rester l'auteur·e de son projet de vie l'adopte tel qu'il est conçu, c'est-à-dire comprenne son hyper-spécificité pour y reconnaître son propre intérêt à court, moyen et long terme.

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(Développement en 2019)

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